27 juillet 2004
Nicolas de Staël et René Char
Nicolas de Staël, Le Fort Carré d'Antibes, 1955
Musée Picasso, Antibes
Le champ de tous et celui de chacun, trop pauvre, momentanément abandonné,
Nicolas de Staël nous met en chemise et au vent la pierre fracassée.
Dans l'aven des couleurs, il la trempe, il la baigne, il l'agite, il la fronce.
Les toiliers de l'espace lui offrent un orchestre.
Ô toile de rocher, qui frémis, montrée nue sur la corde d'amour !
En secret un grand peintre va te vêtir, pour tous les yeux, du désir le plus entier et le moins exigeant.
René Char - Nicolas de Staël, 1952 - Recherche de la base et du sommet, II. Alliés substantiels
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